Comment surmonter ses peurs pour réussir dans le financement participatif : Mon expérience avec 150 000 € investis

Tu hésites à te lancer dans le financement participatif ou tu es bloqué par des peurs ? Dans cet article, je partage mon expérience avec 150 000 € investis et les clés pour dépasser ces blocages.
1. Les peurs des investisseurs débutants : une réalité normale
Quand on débute dans le financement participatif, il est naturel de ressentir des craintes. Peur de perdre de l’argent, peur de faire les mauvais choix… Ces émotions sont humaines. Moi-même, après trois ans d’expérience et près de 150 000 € investis dans 58 projets, j’ai été confronté à ces blocages. Mais bonne nouvelle : ces peurs peuvent être analysées et surmontées.
Mon objectif ? Te montrer que tu n’es pas seul et que ces obstacles peuvent devenir des opportunités d’apprentissage. Avant tout, il est essentiel de bien te connaître et de comprendre quel type d’investissement correspond à ta personnalité. Pour cela, je te propose un quiz rapide (lien en description) qui t’aidera à définir ton profil d’investisseur.
2. Mon parcours : de la peur paralysante à l’action réfléchie
Pendant mes premières années, j’avais tendance à réfléchir longuement avant d’agir, ce qui m’empêchait souvent de passer à l’action. Résultat : pas de pertes… mais aussi pas de gains ! Il y a dix ans, j’ai décidé de changer radicalement ma manière de fonctionner. J’ai adopté une approche où j’agis d’abord, puis je réfléchis ensuite pour ajuster ma stratégie.
Ce changement m’a permis d’investir massivement dans le crowdfunding et le crowdlending. En seulement 14 mois, j’ai injecté plus de 140 000 € dans des projets variés, générant des rentes significatives. Mais ce chemin n’a pas été sans inconfort ni erreurs.
3. Quand la peur frappe : mon expérience avec un investissement massif
En juin dernier, je m’étais fixé un objectif ambitieux : augmenter mon capital investi chaque mois en pourcentage. Cela fonctionnait bien jusqu’à ce que je doive investir une somme importante, soit 30 000 €. À ce moment-là, la peur m’a envahi.
J’ai décidé de mettre en pause mes investissements pour analyser cette peur. Pourquoi ? Parce que continuer sans comprendre aurait pu aggraver la situation. Voici ce que j’ai découvert en analysant mes émotions :
- Mon plan d’investissement m’avait poussé à choisir des projets moyens ou mauvais faute d’options fiables.
- Ces choix ont entraîné des retards et même quelques défauts sur certaines plateformes comme Heavy Finance.
- La diversification insuffisante amplifiait l’impact des retards.
4. Les résultats malgré les obstacles : pourquoi je continue
Malgré ces défis, les résultats parlent d’eux-mêmes. En décembre dernier, mon portefeuille m’a rapporté environ 1 100 € de rentes brutes, soit un rendement net après impôts de 6,3 %. Comparé à une assurance-vie classique (rendement moyen net de 2,5 %), c’est 2,5 fois plus performant, même en tenant compte des risques.
Alors pourquoi continuer malgré les défauts et retards ? Parce que les avantages surpassent largement les inconvénients :
- Une meilleure rentabilité.
- Une stratégie ajustée grâce aux leçons tirées des erreurs passées.
- Une diversification accrue pour limiter les impacts négatifs.
5. La clé du succès : mindset et éducation financière
En France, nous avons un tabou autour de l’argent et un manque criant d’éducation financière. Pendant mes premières années en tant que salarié dans un grand groupe, j’étais programmé pour fuir le risque. Mais grâce à des lectures inspirantes, du mentoring et une prise massive d’action, j’ai appris à accepter les erreurs comme partie intégrante du processus.
Aujourd’hui, mon état d’esprit est clair : je prends mon risque si les gains potentiels justifient l’effort. Par exemple :
- Avec un portefeuille diversifié de 58 projets, même si certains sont en retard ou en défaut, la rentabilité globale reste largement positive.
- Comparé à une assurance-vie réputée "sans risque", mon portefeuille offre un rendement net supérieur tout en intégrant un risque calculé.
6. Diversification : la stratégie gagnante
La diversification est essentielle pour réduire les risques :
- Investir dans plusieurs projets limite l’impact négatif si l’un d’eux rencontre des difficultés.
- Par exemple, avec un portefeuille diversifié de 10 projets ayant chacun un risque hypothétique de défaut de 10 %, l’impact global reste maîtrisé.
En intégrant cette stratégie simple mais efficace, j’ai pu continuer à investir sereinement tout en augmentant mes rendements.
Conclusion : Et toi ? Que ferais-tu ?
Face aux défis du financement participatif, chacun réagit différemment. Pour ma part, j’ai choisi d’agir malgré mes peurs car les résultats obtenus justifient pleinement les risques pris. Et toi ? Qu’aurais-tu fait à ma place ?
Si tu souhaites commencer ou accélérer tes investissements tout en gérant tes craintes efficacement, je t’invite à consulter mes bilans mensuels disponibles sur ma chaîne YouTube (lien).
Tu y trouveras des conseils concrets basés sur mon expérience personnelle.